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Là où le souffle s'endort

Quand vient l’instant du dernier soupir,
Celui que l’on redoute, que l’on retarde,
Il ne vient pas comme un cri, mais comme un soupçon d’air,
Une caresse qui se retire du monde.
Ce n’est pas une fin, c’est une ouverture.
Le cœur s’apaise, l’âme s’étire.
Ce que nous croyons silence est un chant plus vaste.
Le corps se retire, mais la lumière demeure.
Rien n’est perdu, tout se transforme.
Ce que nous avons donné reste en mouvement.
L’amour continue son chemin
Dans les souvenirs, les gestes répétés, les larmes sincères.
Ne pleurez pas celui qui s’est éteint,
Il n’est pas éteint, il est devenu lumière.
Invisible, mais réel.
Présent autrement.
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